En fait, le bonheur est dans toutes les formes d’apprentissage, il est dans ce qui nous permet d’avancer, de progresser, de s’interroger, de se réaliser…. Je pourrais trouver mille et une raisons de vous communiquer cet engouement ! J’ai envie de témoigner que tous les chemins mènent à sa propre réalisation à partir du moment où il y a un déclic et que cela devient un appel « sans appel » !

J’ai envie de parler tout simplement du plaisir d’apprendre !

Quel a été le déclic ?

Mais que faire après des études frustrantes et surtout une orientation absolument pas adaptée à sa personnalité ? C’est bien là que nous perdons le plaisir d’apprendre car nous ne sommes plus en situation de réussite. Cela n’empêche pas d’avoir des diplômes mais tout ceci reste sans saveur.
Sans ce bonheur-là, l’enfant, l’adolescent et même le jeune adulte ne déploie pas toutes ses ressources. Il reste confiné à une obligation de résultat et à un sentiment de non-satisfaction.

J’ai connu tout ça ! Je l’ai dépassé !

Comment reprendre le goût des études ?

De nature curieuse, autodidacte et fière de l’être, j’ai repris le chemin des apprentissages par des moyens plus conscients, mieux choisis. J’ai rencontré après mes études des accompagnants, des enseignants qui m’ont aidée à me faire confiance et de me sentir à ma place ! Et quel chemin !

Pour cela, il a fallu un déclic, je ne sais même pas par quelle magie j’ai eu soudain une envie effrénée, non réfrénée, de reprendre mes études. J’ai eu l’intuition très forte de la voie à suivre, celle-là et pas d’une autre. Et j’ai déployé toute mon énergie pour trouver des solutions pour réaliser mon désir d’apprendre le métier pour lequel je me vouais. A 25 ans, un éclair, une information directe, presque mystérieuse : un appel vers la naturopathie.

Oui, cela parle de plaisir et de désir. Et quand là, je me suis sentie touchée au plus profond de moi par cette prise de conscience de ma mission de vie professionnelle, j’ai compris que rien ne m’arrêterait. Les difficultés techniques et pratico-pratique d’un tel revirement n’en sont plus à ce moment-là. Je crois simplement en moi et je suis convaincue de la réussite de mon projet.

J’ai repris le goût des études parce que j’avais trouvé une direction, un sens,
et donc une valorisation.

Etats des lieux :

Je crois qu’aujourd’hui encore plus qu’hier nos jeunes ne sont pas sécurisés. Ils doutent d’une réussite sociale et ne sont pas encore assez mature pour entendre que la réussite passe aussi par la satisfaction d’un métier qui leur correspond. La recherche de bien gagner sa vie est tout aussi légitime bien sûr. Et tant mieux si les deux se conjuguent. La pression est grande et les directions de réussite sont assez clivées en fin de compte. C’est la réalité de notre société, c’est ainsi qu’on les oriente et que beaucoup ne se sentent pas appeler mais juste à vouloir correspondre à une norme.

J’ai le sentiment que notre société ne permet pas véritablement des questionnements sur la vocation. Une vocation semble le parent pauvre d’un choix d’orientation. Même si parfois elle y est pour quelques élus. Pour les autres, ils font au mieux pour rester dans le système avec le spectre du chômage et parfois même pour les plus érudits. Donc, c’est un peu la loterie !

Heureusement qu’il n’y a pas qu’un type d’instruction et qu’une sorte de cursus à suivre et qu’il est toujours possible même si c’est plus compliqué de se rediriger et d’engager une reconversion. Mais je crois qu’Il s’agit avant tout de passer du déplaisir au plaisir et de trouver le déclic d’une voie pour laquelle on se sent vraiment appelée. C’est déjà au moins 80 % de la réalisation de son projet.

Cela crée une immense motivation et décuple son énergie à trouver des solutions
et à s’engager dans la bonne direction.

Il y a en nous tous un potentiel :

Et il n’y a pas d’âge pour débuter un nouveau cursus, une reconversion. Il n’y a pas d’âge pour prendre une voie différente. Il y a parfois des questions de moyens et d’organisation mais presque c’est reste la partie la plus facile à résoudre car il y a surtout à travailler à ne pas lâcher cette intention.
Malgré les écueils qui semblent parfois insurmontables, croyez en vos rêves. A cette condition, il y a toujours des solutions pour y parvenir. Il y a bien sûr la question des compétences et des talents déjà nécessaires à l’apprentissage pour lequel on désire s’orienter. Mais si le projet colle à sa personnalité et à son potentiel, je vous l’assure tout est possible.

Faites ce que vous avez à faire pour vivre en harmonie !
Arrêtez de subir votre travail et donnez-vous une autre chance !

Mon coup de cœur :

J’ai eu la chance à 25 ans de rencontrer la bonne personne au bon moment : Monsieur André Girard. Auteur de quelques ouvrages passionnants comme le dernier : Entre Dieu et Diable. Dans sa générosité et son humanisme, avec son désir de transmettre et de développer la naturopathie en créant une école lyonnaise, j’ai pu vraiment profiter d’un enseignement de grande qualité qui est mon socle. Dans sa lignée, j’ai à cœur de continuer cette transmission et je me suis vraiment posée sur les bases de son enseignement pour proposer les miens. J’ai développé d’autres compétences auprès d’autres enseignants et je suis heureuse aujourd’hui, avec ce parcours atypique, de proposer différents cursus.

Soyez curieux et lancez-vous !

C’est un aller vers soi et un engagement, un mouvement qui est un acte de créativité !

C’est ça aussi la valeur des apprentissages à tout âge !

Faites-vous plaisir !