Question posée par Christiane Singer pour qui je voue une grande admiration. La lecture de ses livres a été un étayage certain…Une façon de lui rendre hommage.
La question est si actuelle et si urgente :
J’ai la sensation d’être à la fois à l’intérieur et à l’extérieur de cette folie gigantesque qu’est le monde. A l’intérieur, parce que j’y suis née et que j’y participe, et à l’extérieur, parce que je ne me sens pas toujours réjouis de ce qui se passe. Loin de là !!!
- Oui, c’est une folie à plusieurs, nombreux, trop nombreux… des milliards !
- Oui, ce monde là, c’est comme un ouragan de perceptions de plaisirs et son contraire, du pire et du meilleur.
- Oui, j’en fais partie, je suis prise dans ce qui parfois m’insurge et je suis témoin de l’insupportable. Comment je le dépasse ?
- Oui, je suis créatrice et « développeuse » (hum ! je viens de penser ce terme et il me plait !) et je garde l’espoir d’une évolution. Il n’y a que cela dont je suis certaine. Je décide au quotidien de ne pas cautionner ce qui est de l’ordre de la destruction et du non respect du vivant. Je fais de mon mieux !
J’ai bien compris :
- le peu de pouvoir que j’avais sur les considérations des plus grands de ce monde à l’encontre de mes valeurs
- les risques imminents et de la grande dangerosité de leurs décisions
- les enjeux par forcément les plus humains sur les plans économiques, géopolitiques et écologiques…
Il y aurait tant à dire, à s’interroger et à s’inquiéter.
Une fois que j’ai dit ça, que faire ? C’est quoi construire un monde meilleur ?
Déjà, ce serait quoi un monde meilleur ? Celui où chacun à sa place, celui où personne ne manque de rien, celui où la femme est l’égale de l’homme, celui où le règne animal, végétal et minéral est préservé, celui des valeurs… Comme cela parait idéaliste, utopique mais surtout, nous n’avons pas d’expériences de ce monde merveilleux. En effet, depuis que le monde est monde avec son hôte le plus envahissant : l’Homme tout puissant, depuis les écrits les plus anciens témoignant de notre histoire… et bien, il n’y a aucune période glorieuse, paisible, édenique… à l’unisson et partout sur la planète.
Alors, nous sommes en chemin ? Autant dire que nous sommes en chantier en vue de construire un monde plus pacifié. Et vraiment avec cette conscience que nous en sommes sans doute au balbutiement de notre processus d’humanisation, avec cette conscience que je ne verrai certainement pas les effets des efforts que je fais et dont je tente de diffuser la nécessité qu’on s’y mette tous… je crois que je n’ai pas le choix.
Je continue et je persévère : l’effort (et la grâce comme l’a écrit Yvan Amar !)
Une fois que j’ai dit ça, que faire ?
- continuer à œuvrer et à ouvrir les consciences ?
- s’investir dans des actions concrètes et militantes ?
- s’interroger sur la consommation de biens matériels et des denrées ?
- défendre toute personne fragile et opprimée ?…
Mais ce qui est le plus aidant, le plus merveilleux chemin de transformation et d’élévation, avant même tous les « quoi et les comment » pourtant si nécessaires, passe par :
- se reconnaitre dans notre capacité à poser des yeux de compassion
et un cœur de pardon - s’aimer profondément, totalement
- se respecter sans conditions
- cheminer vers sa propre paix intérieure
- avancer vers la guérison de sa propre violence
- éprouver de la gratitude
La paix ne peut être que si chacun fait ce travail de reconnexion au divin en lui. Si je me laisse envahir par mes colères et mon ressentiment, si je combats plus que je n’aime, si je laisse ma souffrance se déposer à chacun de mes pas, je ne peux pas prétendre à aider ce monde.
En gratitude !!!
QU’EN PENSEZ-VOUS ? J’AIMERAIS CONNAITRE VOTRE AVIS SUR LA QUESTION ALORS N’HESITEZ PAS A M’ECRIRE EN COMMENTAIRE 🙂
Je profite de cet article pour vous présenter le livre de mon ami André Girard naturopathe, conférencier et écrivain qui oeuvre depuis bien longtemps pour aider ce monde. Je vous conseille son dernier livre : « Entre Dieu et Diable ! »
SIMPLEMENT MERCI……TOUT EST DIT !!!
Oeuvrons chaque seconde, avec la conscience que nous sommes nombreux….. je garde l’espoir
Tout comme le texte de Marianne Williamson, merci ces auteurs de nous guider à une réflexion profonde et à oser le changement :
« Notre peur la plus profonde n’est pas que nous ne soyons pas à la hauteur,
Notre peur la plus profonde est que nous sommes puissants au-delà de toutes limites.
C’est notre propre lumière et non notre obscurité qui nous effraie le plus.
Nous nous posons la question…
Qui suis-je, moi, pour être brillant, radieux, talentueux et merveilleux ?
En fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?
Vous êtes un enfant de Dieu.
Vous restreindre, vivre petit, ne rend pas service au monde.
L’illumination n’est pas de vous rétrécir pour éviter d’insécuriser les autres.
Nous sommes nés pour rendre manifeste la gloire de Dieu qui est en nous.
Elle ne se trouve pas seulement chez quelques élus, elle est en chacun de nous,
Et, au fur et à mesure que nous laissons briller notre propre lumière,
nous donnons inconsciemment aux autres la permission de faire de même.
En nous libérant de notre propre peur, notre puissance libère automatiquement les autres. »
Amitiés
Carole
Je me dédommage de la culpabilité de manger des papillotes car je me nourris aussi des proverbes qu’elles contiennent, en voici quelques uns, que j’aime à PARTAGER :
* » Si vous voulez que la vie vous souris, apportez lui d’abord votre Bonne Humeur »
* » S’irriter d’un reproche c’est reconnaître qu’on l’a mérité »
* » Si votre coeur est une Rose, votre bouche dira des mots parfumés »
* » Qui veut faire le bonheur des autres a déjà fait le sien »
* » Si ce n’est aujourd’hui, ce sera demain. Rappelons nous que la Patience est le pilier de la Sagesse »
Et je garde celle qui sera mienne en 2018 : » je fais du bien à mon corps afin que mon Âme ait envie d’y rester «
Merci Sigolène d’Etre aussi pétillante. Ces proverbes méritent d’être publiés sur mon site et j’adhère complètement à toutes ces belles paroles. Notamment : « Je fais du bien à mon corps afin que mon âme ait envie d’y rester ».
On a beaucoup lu/entendu, pris connaissance… et on continue. Pour ma part le plus difficile est de garder le cap quand on se trouve entre une recherche de développement et sa vie de tous les jours…. dans une grande société qui se trouve justement… dans ce tourbillon de folie. Cela représente 8h30 min par jour et je vous assure qu il ne reste pas bcp de temps pour se ré aligner. Je remercie toutes les personnes qui oeuvrent dans le sens de la gratitude pour aider les autres à rester connectés mais je vous assure que ne pas être en colère ou ne pas perdre patience cela coûte bcp d énergie parfois. Merci à vous tous et toutes Barbara
Merci Barbara pour ta sincérité et ta spontanéité. Nous avons tous une façon où une autre de manifester l’amour et de le transmettre. L’ouverture du cœur se passe aussi du Faire. Etre en soi et au plus près de soi relie forcément aux autres. Chacun sa part et chacun sa façon d’œuvrer. Etre en conscience se fait dans l’instant, dans l’ici et maintenant. Se poser est une façon certes de le déployer mais pas que…. Bientôt tu pourras mieux le vivre avec le temps que tu auras à y consacrer. Je suis parfois en colère et je perds aussi patience. C’est normal et il s’agit de l’accueillir comme un signal. Après, je peux la déposer, la transmuter mais je ne la nie jamais. Je t’embrasse