Oser le vivant,

Naître à soi-même 

partie 3

« Voyage en soi sur la terre des éléphants » proposait une rencontre hors du temps avec la présence sacrée des éléphants. Mémoire collective, mémoire des temps les plus anciens pour mieux saisir sa propre connexion à ce grand tout, sa connexion à soi-même et son désir à oser le vivant… Une passerelle vers soi pour mieux comprendre son histoire singulière.

Nous y ajoutons notre accompagnement car nous sommes animés par le même désir de transmission. Avec Thomas Marcilly, pour l’avoir vécu, nous savons comment la présence des éléphants ouvre un champ d’exploration immense : un retour en soi, une meilleure compréhension de ses mécanismes de protection, une porte qui s’ouvre vers la liberté d’être, le déconditionnement, la résilience …
Les regarder se réadapter à une vie vivante en toute sécurité permet de contacter ses propres ressources et d’évacuer l’ancien, le toxique…

Entre les marches en silence, les accompagnements individuels, les temps quotidiens de paroles/pensées/analyses où le collectif pouvait déposer/exprimer son vécu/ressenti… Ce fut des journées d’études, d’approfondissement de la question de sa place, sa légitimité, son désir de vie vivante. Entre nouage/dé-nouage des liens anciens et familiaux, entre rires et larmes…

Tout fait partie du voyage ! Tout est parfait !

Nous vivons l’instant présent. Le temps entre pluie et soleil nous pousse à l’adaptation. Tout est facilité par la bonne humeur et la disponibilité que nous nous donnons. Ici, nous sommes au plus calme, au plus près de notre projet avec une grande confiance en ce qui sera.

Deux groupes consécutifs sont attendus et ont répondu à l’appel des éléphants. Chacun et chacune ont une intention intime différente. Mais ils sont reliés par un désir de vivre une belle aventure humaine. Ils ont écouté leur cœur et leur désir.

Nous facilitons leur arrivée en terre éléphant et leur voyage intérieur. D’autres « thérapeutes » vont œuvrer avec nous. Elles s’appellent Boonmee, Mali, Chopper, Thongkoôn, Pinjaï, Lamyaï et Nergdam.

Le miroir de leur âme permet de se connecter au plus près de soi, de sa puissance comme de ses conditionnements. Un appel à se regarder dans ses profondeurs tant de son histoire personnelle mais aussi familiale et collective.

Je me rends compte à quel point nous avons tous besoin de trouver des espaces de créativité et de ressourcement qui permettent de nous poser autrement en quittant le regard des autres. Mais c’est surtout quitter son propre regard souvent jugeant et limitant. Vivre ce temps avec les éléphantes est comme une parenthèse. Le jeu est vite là, la joie et l’énergie de vie. Tout est là pour un voyage en soi en miroir de leur regard. Rien ne leur échappe. Nous nous connectons à cette profondeur. Ainsi nous ouvrons notre cœur. Le jeu, avec elles, dans la boue et dans l’eau ramène à des tendres souvenirs de l’enfance.

Oser cette rencontre pour prendre conscience de ses ressources !
Oser cette rencontre pour Naître à soi-même.
Non pas comme un rite initiatique mais comme un pas de plus vers la liberté d’être !
Mieux se connaître, se reconnaître, s’accepter et s’autoriser…

La terre des éléphants comme une promesse

Tout au moins une invitation à se poser et à quitter les faux-semblants. Le regard de l’éléphant qui invite à se rencontrer au plus profond de son cœur et de son âme. Il est temps pour beaucoup de reprendre quelque chose de plus authentique et de plus légitime dans sa vie.

L’accompagnement que nous proposons, dans la voie de la profondeur, permet de comprendre les mécanismes inconscients à l’œuvre qui empêcheraient la mise au monde de l’Etre, sujet de sa vie.

L’aller vers soi est une aventure vivante. Le vivre ici est fondateur et laissera à tous une assise, un lieu ressource pour se rebrancher dans toutes situations. Il y a toujours quelque part une terre d’asile.

Trois semaines non-stop entre réflexion et joie de l’instant présent

Une pleine satisfaction. Un projet construit sur une année, une fulgurance de l’instant et paradoxalement le sentiment d’avoir vécu pleinement chaque journée.

A l’école pour la relation. Nous faisons partie d’un tout et que pour autant nous pouvons y installer notre singularité. Un voyage intérieur est un voyage en silence.
Nous co-créons un lieu à penser. Le silence nourri toute réflexion. Nous sommes Silence avant toute chose.

La qualité du silence en soi pour vivre l’expérience de la rencontre avec les éléphants d’une manière subtile et vibratoire. Pour permettre de vivre une rencontre avec soi-même.

Tout est au travail de la relation. Et tout peut se partager et se soutenir. La relation qui est un espace de parole et de respect. Elle est Amour !

Article 1 du 16/02/18 – Article 2 du 14/03/18