Une quête de soi à travers un voyage spirituel

Notre épanouissement passe aussi par l’épanouissement collectif. Être et vivre ensemble, humains et animaux, est une gageure pour notre évolution. Vouloir tout posséder et tout maitriser n’est pas la solution. Nous voyons bien aujourd’hui, avec le Covid 19, la fin d’un paradigme.

Mais comment penser, dire, écrire la suite ? Notre part du colibri : nous ne pouvons pas tout résoudre mais nous pouvons prendre la mesure de notre pouvoir pour un changement positif et solidaire.

C’est une quête de soi et d’harmonie pour le diffuser au plus grand nombre en vivant un voyage spirituel où nous devenons plus en paix avec nous-même (méditation, marche en silence, temps de parole…). Il permet un pas vers plus de sagesse et une vie intérieure où les pensées se posent, où notre esprit ne s’agite plus…

La méditation pleine conscience, zazen ou la méditation guidée offre un espace serein et une sensation de libération. Les émotions sont traversées et elles ne prennent plus toute la place. Il y a un élan différent, un accès à une sensation de plénitude et de sécurité.

Oui, dans une quête spirituelle il y a quelque chose de la « zen attitude ». L’égo ne prend plus le pouvoir. Le mental est calmé. Être en compassion, lâcher prise, être en paix avec soi et avec les autres… une aspiration assez utopique semble-t-il ? Une guérison d’âme ? En tout cas, nous avons les moyens d’y tendre. Il existe des techniques : respiration, relaxation, méditation, yoga… ouvrent cette voie.

Le voyage spirituel, parmi toutes ces propositions, nous amène à repenser le monde de demain et à repenser sa place dans une société pacifiée.

Notre pire ennemi est le pouvoir que nous donnons à nos mécanismes de survie et de surprotection. Notre pire ennemi est la passivité et l’acceptation de ce « qui est » et qui ne nous convient plus. Les peurs activent ces mécanismes « d’abstentionnisme et d’attentisme ». Osons le vivant, osons naître à nous-même…. Osons reprendre les rênes de notre vie pour se relier à l’espace naturel que nous offre la planète et tous ces règnes. Osons…

  • La liberté est une quête : De quoi est-ce que j’ai vraiment besoin ? Comment allez à l’essentiel ?
  • Le bien-vivre ensemble : Vivre en bonne entente avec les autres, n’est-ce pas savoir se priver ou tout au moins mieux évaluer ce qui est indispensable ou superficiel ?
  • La peur de la mort : Est-elle un obstacle à notre liberté ? Nous sommes vulnérables. Cette vulnérabilité est inhérente à notre condition humaine. Nous avons le devoir de nous questionner sur notre finitude. Plus nous nous installons dans le précieux de cette vie limitée plus nous prenons conscience de notre responsabilité de vie. Cette finitude pose notamment un arrêt sur image pour reprendre l’évidence du partage et du soutien.
  • L’exigence de prendre soin de soi, de notre environnement et de tous les règnes qui le constituent.

 

    Comment Oser le vivant, Naître à soi-même dans un voyage spirituel ?

    L’ouverture du cœur ne garantit pas la vie éternelle mais le bonheur d’une cohésion en soi tournée vers les autres. Ces autres qui nous ressemblent et ces autres, les étrangers, les animaux, les « différents ». Une vie vivante, c’est privilégier le lien à l’autre.

    Altérité, compassion, partage. Même manger en conscience, se soigner en conscience, c’est la question de la liberté. Cela ne parle pas de performance et de réussite sociale mais d’équilibre et de détachement.

    Toute vie humaine suppose la frustration, l’effort et la réflexion. Ce sont des concepts très philosophiques, mais nous ne pouvons pas aujourd’hui faire l’économie d’une pensée décalée qui permettrait à notre société de revenir à du bon sens. Nous voulons tout et ce Tout, encore une fois, n’est pas possible.

    Faisons les choix nécessaires et impératifs : collaboration, coopération, cocréation… Il est temps aujourd’hui de réfléchir à la qualité de nos voyages pour quitter une consommation effrénée et se tourner vers des propositions éthiques et solidaires que peut permettre un voyage spirituel.

    Voyage initiatique sur la terre des éléphants

    La souffrance des animaux est le miroir d’une pauvreté intellectuelle et émotionnelle. Ils sont les victimes de notre profond égoïsme et d’un déni de cette symbiose que j’évoque dans cet article.

    L’esclavagisme, le tourisme de masse et low-cost, le tourisme qui abuse des animaux pour l’amusement et la destruction de bon nombre d’espèces sont les témoins de notre auto-sabotage. Les voyages initiatiques auprès des animaux nous reconnectent à notre humanité et notre véritable nature : Nous retrouvons ces voyages initiatiques auprès des éléphants, des baleines, des dauphins, des chevaux, des singes… Je l’initie tous les ans : « Voyage en soi sur la terre des éléphants ». C’est un voyage spirituel qui propose une rencontre hors du temps avec la présence sacrée des éléphants :

    – randonnées en forêt, en silence, au rythme de l’éléphant,

    – baignades et jeux dans la boue dans le plus grand respect de leur espace,

    – méditations, temps de silence, temps d’expression de votre vécu

    – les observer dans leur habitat naturel auprès du peuple Karen

    – se laisser approcher, plonger son regard dans le leur, ressentir leur présence agissante

    – lâcher prise pour se vivre pleinement cette rencontre pleine conscience

    – voyages intérieurs…

    Nous faisons évoluer les mentalités dans le rapport à l’animal. L’éléphant est un grand médiateur pour cela. Nous nous installons dans un espace d’Accueil, de Présence et d’Ecoute pour une mise au travail toute particulière qui permet de se déposer et de prendre conscience de ce qui est essentiel.

     « Tu as le secret de la transformation de la violence et de la colère en douceur… Enseigne-moi !!!! Je contacte ta souffrance par la magie du corps à corps et je contacte la transmutation de cette souffrance que tu me transmets. 

    Ce ressenti entraîne en moi une vague d’émotions, un sanglot que je ne stoppe pas : les larmes éléphants ont un pouvoir de régénération. Inexplicable et non interprétable, juste à accueillir et à laisser aller. 

     Je me sens bercée, je suis couchée sur le ventre sur la belle et sa chaleur ainsi que son pas moelleux me ramène à un ancien temps de ma vie ou d’une autre, une vie d’avant ou d’ailleurs ? Je ne sais et je laisse passer « le quoi et le comment » pour ne vivre que l’instant présent de cette communion en vérité. A chaque éléphante approchée, une même rencontre sans barrières, sans retenues. Je bénis mes larmes éléphant. » 

     

    L’appel des éléphants, c’est comme l’appel de la vie. C’est un moyen de prendre conscience de ce qu’il y a à faire dans le monde pour arrêter toute maltraitance et tout sacrilège envers la vie sous toutes ses formes.

    L’agir en ce sens met en soi des mouvements de vie, des étincelles divines respectueuses de tous les règnes. La façon dont notre société accapare les richesses de la planète est la pire des façons de nous couper de notre essentiel. Le retour à la nature, que nous avons tant besoin de savourer dans nos congés, est le témoin de nos origines. Ici ou ailleurs, un voyage spirituel et un voyage qui nourrit cette intention de prendre soin du vivant.

    Nous savons intuitivement que c’est vital de rester en contact avec notre nature sous toutes ses dimensions. Il ne suffit pas de se l’offrir sur un temps de vacances, il est important d’écouter cet appel et de le vivre au quotidien pour le plus grand respect de notre environnement et notre plus grand respect.

    « Nous sommes la nature, nous sommes le vivant, nous devons retrouver notre juste place – Cyril Dion ».

    Plaidoyer pour un mieux vivre ensemble : 

    • Consommer local et bio – Se soigner au naturel
    • Reprendre une agriculture sensée et modérée y incluant des élevages à dimension humaine – favoriser l’agroécologie
    • Revégétaliser avec le plus de variétés possibles – Interdire la déforestation – Limiter l’urbanisation
    • Voyager en mesurant l’impact écologique
    • Ouvrir des espaces de parole : café philo, atelier philo pour les enfants
    • Interdire le commerce des animaux domestiques et sauvages, vivant ou mort. Limiter la consommation des animaux
    • Rester humble – Avoir de l’empathie pour tout le vivant
    • Savoir partager les richesses
    • Ho’oponopono : Je suis désolé, Pardonne-moi s’il te plait, Merci, Je t’aime

     

    C’est ce qui se vit au cours du voyage initiatique que j’ai nommé « Voyage en soi sur la terre des éléphants ».

    Je vous propose de prendre contact pour plus de renseignements sur ce voyage solidaire et humanitaire organisé en Thaïlande dans la région de Chiang Maï. Ainsi je pourrais vous transmettre la brochure de présentation.

    Retrouver les grands principes du voyage spirituel dans mon  livre : Oser le vivant, Naître à soi-même – www.edilivre.com