Il était une fois la vie : c’est la rentrée 

J’ai envie de vous envoyer un wagon de belles énergies. « Keep cool » pour tout ce qu’on nous dit où on ne nous dit pas ! En effet, c’est la rentrée et c’est l’occasion de vous parler de « Oser le vivant, Naître à soi-même ». Oser Etre ! Ci-dessous mieux comprendre « il était une fois la vie« .

C’est prendre soin de vous et de vos proches ! La formule peut même être agaçante non ? Moi, je l’aime bien parce qu’elle me rappelle que je dois avant tout prendre soin de moi pour être crédible et tenir ma place de thérapeute. Et je l’aime bien aussi parce qu’elle m’installe en toute sincérité dans nos échanges avec une pensée du cœur.

« Il était une fois la vie » joyeuse, aimante, créative, altruiste : est-ce aujourd’hui un paramètre qui semble encore plus incertain que d’habitude ? Non, je crois sincèrement que non. Simplement, cela demande de se prendre en main véritablement, d’être conscient de ses choix et oser le changement.

« Il était une fois la vie » : Le Covid 19 et tout son cortège de mesures, aussi antisociales les unes que les autres, nous montrent combien l’épreuve de notre vulnérabilité peut être dépassée et même permet de renforcer un désir de vie vivante. Pouvons-nous quitter le déni pour nous tourner vers un collectif (tous les règnes compris) qui a besoin d’une coopération et d’une cohabitation plus équitable ?

Il est évident que notre mental carbure à fond avec tout ce qu’on entend dans les médias. Ceci est source de stress voire de dépression. Comment lâcher-prise, s’installer dans plus de sérénité ?

Comment faire ?

Il existe de nombreuses approches thérapeutiques pour vous soutenir si besoin. Bien sûr, il y a la psychothérapie mais aussi l’hypnose, le reiki, la relaxation, la marche consciente, la méditation pleine conscience… Oui, tout ce qui permet d’être zen, en posture méditative… tout ce qui permet un bien-être psychique et physique pour traverser cette période troublée.

Toutes ces thérapies (liste non exhaustive) amènent à nous maintenir en éveil et dans un mieux-être émotionnel parce qu’il est important d’être conscient de ses ressources.

Pendant le confinement, nous autres praticiens, thérapeutes, nous avons eu une posture la plus humaniste possible jusqu’à proposer des temps d’écoute bénévole. Être vivant ensemble !

#Qui suis-je et comment j’incarne « il était une fois la vie » ?

Comme c’est un nouveau cycle, oui, c’est la rentrée, je me dis que c’est important d’être au clair, de reprendre les basiques et donc de me présenter surtout pour ceux et celles qui me connaissent pas encore.

Dans cet article, j’ai décidé de parler de mon parcours, de mes motivations, de mes projets. C’est une occasion de vous motiver à vous engager, à prendre soin de vous, des vôtres et de votre environnement.

Il y sera question de la vie, la vieillesse et des messages des animaux enfin surtout les éléphants vous l’aurez compris. (communication animale).

Alors oui, qui suis-je ?

Partant de rien, de loin, d’une vie qui m’a été donnée mais que j’avais à construire, j’ai toujours et encore l’élan de témoigner de cet « Oser le vivant, Naître à soi-même ». Il était une fois la vie, ma vie, votre vie ! Décidément, ce sera mon leitmotiv ! Être vivant ensemble avec beaucoup de bienveillance !

Je m’appelle Carole, j’ai 53 ans et je suis psychanalyste. J’ai eu un long parcours en tant que naturopathe avec une pratique de soins énergétiques (massage… lithothérapie… sonothérapie… J’ai d’ailleurs beaucoup enseigné pour transmettre ces pratiques). J’ai stoppé tout cela l’année dernière pour me donner plus de temps pour faire connaître mon « Voyage en soi sur la terre des éléphants ». Voyage Initiatique et humanitaire en Thaïlande dans la région de Chiang Maï où je suis accompagnante de personnes en quête de se retrouver, de se déconnecter et de participer à un projet solidaire. 

Ce n’est pas un projet professionnel mais surtout un projet du cœur.  L’écriture d’ailleurs est aussi un projet du coeur qui se diffuse au grès de ceux qui ont l’élan de me lire. Aucune frontière pour mes mots qui se posent et se déposent dans bien des réseaux, blog, revues… je fais confiance à l’univers pour aller faire rencontrer mes écrits. Cela crée toujours de belles rencontres et de belles synchronicités !

– Article paru dans la revue « Santé Naturelle » du mois de juillet : Se relier à la nature et aux animaux, protéger notre héritage, une évidence !

– Article paru dans le magazine Psychologie du mois d’août : Renouer avec son corps à la façon des animaux sauvages

– Interview sur la chaîne info « Patmédias » en juillet : Oser le vivant, Naître à soi-même !

J’aime me rallier à de belles causes. J’ai appris à ne pas perdre de temps pour relever des défis qui n’en sont pas et à aller à l’essentiel pour respecter ma liberté d’Etre. J’écris pour transmettre « Oser le vivant, Naître à soi-même » comme un enseignement d’une vie qui se vit. La question des traumas et des ressources en chacun y sont évoqués. Je crois en la capacité de résilience en chacun.

« Il était une fois la vie » car je crois en l’Alliance et je quitte tout ce qui me limiterait : les guerres de chapelles, les prises de pouvoir, le miroir aux alouettes, les ego démesurés (je fais gaffe au mien lol !)… Et vous ? 

L’écriture est une passion, les animaux m’enseignent leur sagesse et les humains me consternent. Mais je fais avec.

Les humains me consternent mais pas tous. Ce sont ceux qui sont toxiques et manipulateurs, ceux qui sont égoïstes et destructeurs…

J’ai appris qu’on ne résoudrait rien par la violence encore moins par la soumission. Il s’agit d’être aligné au plus juste de la relation de soi à soi et de soi aux autres. 

J’ai choisi « La voie de la profondeur » !

Mais que notre humanité est immature ! Il n’est pas facile de rester alignée. Notre vie n’est qu’un chemin d’initiations mais il va falloir accélérer un peu le processus parce que nous avons un peu (beaucoup) loupé la copie. Le constat est clair et sans appel ! Au feu les pompiers, la maison brûle, et je suis pyromane parmi des milliards de pyromanes. Eh oui, tous responsables ! Et si nous sortions de ce brouillon de vie ?

Il n’y a que l’Alliance qui pourra nous faire avancer et soutenir notre processus d’humanisation.

J’en profite pour préciser que mon écriture n’engage que moi et je l’assume. Si vous vous sentez traversé, j’en suis heureuse. Si cela vous contrarie, j’en suis heureuse aussi. Cela met tout le monde au boulot ! Il s’agit de se questionner sur les émotions vécues et d’en faire quelque chose. Je n’ai pas que des retours positifs et même parfois agressifs. On ne peut pas plaire à tout le monde surtout sur les sujets sensibles de sa responsabilité, la liberté d’être et l’engagement. 

Quant à moi, je reviens sans cesse à mes fondamentaux, c’est-à-dire notamment, aux « 4 accords toltèques » de Don Miguel Ruiz que je conseille à beaucoup.

– « Ne rien prendre pour affaire personnelle » peut rendre service dans bien des circonstances !

– Le « J’ai fait de mon mieux » est un joli mantra de fin de journée !

#Il était une fois la vie, c’est le choix d’un métier passionnant et qui me passionne toujours 

Cela fait 25 ans que j’œuvre dans la relation d’aide. La psycho-somatothérapie et la psychanalyse, depuis 13 ans, m’ont ouvert un large champ de compréhension des comportements humains et de la souffrance humaine.

Cela dit, depuis toute petite, les éléphants me guident. Ma « connexion » à ces nobles animaux s’est renforcée en 2017 quand je suis allée pour la première fois en Thaïlande. Il en aura fallu du temps pour que j’ose cette rencontre. Quoiqu’en 2011, en Inde, j’ai déjà pu vivre quelques moments assez inouïs.

Cela a été une énorme prise de conscience qui m’a engagée depuis 2018 dans l’organisation, une fois par an, du « Voyage en soi sur la terre des éléphants ». Cette année, il est annulé à cause de la fermeture des frontières.

C’est une véritable révélation !

Je suis « appelée » en Thaïlande auprès des éléphants qui vivent dans des camps éthiques. Ils m’ont « demandés » d’agir pour amener des personnes non initiées en vue de favoriser la reconversion des camps à tourisme de masse en camps éthiques. Il y a tant à faire. Il y a beaucoup de souffrance ! J’ai l’impression d’être au balbutiement de mon projet…et le Covid 19 là- dessus… vous avez compris la suite… il ne me reste à faire grandir le projet en notoriété pour 2021.

Bienvenue dans mon jardin extraordinaire !

Émue aux larmes par un coucher de soleil, un papillon qui virevolte, une libellule, un chat, un chien, un écureuil…. J’observe la nature tous les jours et je suis transcendée par son énergie et chacun de ses règnes : animal, minéral et végétal. Je trouve magique ce renouvellement permanent. Je savoure l’harmonie et l’interdépendance de ces mondes dont je fais partie. Tout un monde de poésie, de formes changeantes, de couleurs et d’odeurs qui accompagnent ma journée.

Mémoire des temps anciens, les animaux, quand nous savons les écouter, nous livrent le grand secret du vivant ! Cependant, il s’agit de retrouver son âme d’enfant pour bien comprendre leurs messages. Si vous oubliez que vous avez été un enfant, vous oubliez :

– les lois de la nature,

– que vous savez parler aux animaux et aux plantes,

– de vivre en amour et vous oubliez que vieillir est un acte de transmission très vivant.

Cette transmission est une priorité, c’est le témoignage de notre passage sur terre si précieux pour les générations à venir.

Si les animaux et la nature m’ont toujours parlé, il y a plus particulièrement l’éléphant qui vient dans mes rêves. Les rencontrer est un voyage en soi, c’est un voyage initiatique !

Travelling arrière

Petite fille, j’allais de temps en temps l’admirer dans un zoo mais j’éprouvais une grande tristesse à voir ce majestueux animal ainsi traité. Depuis quelques années, lors des voyages initiatiques, je rencontre cet animal si singulier dans des camps éthiques. J’ai fait que mon rêve devienne réalité ! J’ai pu vivre des moments assez incroyables à leur côté. J’ai pu éprouver leur sensibilité, leur solidarité avec les autres éléphants, en un mot, leur sagesse.

Qu’est-ce qui fait que les éléphants et les humains ont un lien si unique ?

Sans doute un mystère si ancien que seul le cœur d’un enfant peut le comprendre. Adulte, j’ai décidé de m’installer dans mon cœur et d’écouter leur message.

Tout a donc commencé à 6 ans. J’avais déjà le cœur éléphant mais je ne le conscientisais pas. J’avais le cœur gourmand des messages que me délivre la nature. Des années plus tard, je témoigne de cet enseignement qui pousse à grandir en humanité et qui m’amène toujours à un pas de plus. Dans le pas de l’éléphant, je vis l’instant présent. Tout est facilité par sa bonne humeur et sa douceur.

La médecine de l’éléphant est une invitation à se poser et à quitter les faux-semblants. Le regard de l’éléphant qui invite à se rencontrer au plus profond de son cœur et de son âme.

Il est temps pour beaucoup de reprendre quelque chose de plus authentique et de plus légitime dans sa vie. A tous les moments de sa vie. Il n’est jamais trop tard.

Les animaux sont de grands guérisseurs et ils vont aider à avancer sur son chemin de vie. J’ai la certitude qu’ils peuvent aider et d’autant plus dans les moments de solitude et d’incertitude propre à l’avancée dans l’âge. Quand je suis avec les animaux, ils se passent quelque chose de tellement authentique.

La joie que je retrouve, l’apaisement à leur contact, une grande liberté d’agir spontanément qui me libère de mes conditionnements et de mes peurs…

Je suis touchée par leur façon de vivre et de vieillir dans un groupe familial qui pousse à toujours garder une place de choix. Bien sûr, il y a la meneuse, celle qui sait les lois de la nature et qui les transmets aux générations en-dessous.

Mais il y a la place de chacun en respect de sa nature profonde. Les anciens sont vénérés et accompagnés jusqu’à leur dernier souffle.

#Il était une fois la légende des éléphants 

« Oser le vivant et naître à soi-même » avec la rencontre des animaux sauvages, c’est un chemin de vérité. Il y a tant à dire sur leur captivité.

Je peux parler de celles de éléphants plus ou moins bien vécue selon les conditions de leur vie dans les camps. Le Covid 19 semble plutôt en leur faveur car ils ne sont plus en contact avec des touristes inconscients : on leur fiche la paix !

Beaucoup d’éléphants sont retournés dans leur village. La question de la nourriture se pose moins quand ils sont dans la jungle. Les camps ont l’air de bien s’organiser entre eux pour acheter de la nourriture aux agriculteurs qui souffrent aussi de la crise. Il y a beaucoup d’appel aux dons.

Lek Chailert, très connue en Thaïlande et au niveau international, fait un travail formidable pour convaincre les énormes camps à touristes à profiter de cette pause forcée pour se reconvertir et ne plus utiliser l’éléphant comme animal de cirque. Le Covid 19 remet les pendules à l’heure pour la planète et tous ses règnes.

La communication animale

Je ne pratique pas la communication animale comme d’autres amies qui vont aussi en Thaïlande auprès des éléphants. Mais les temps de méditation et de marche en silence nous permettent de descendre en nous, au plus près de nous et de notre véritable nature. Le travail de « connexion » se fait d’emblée. Un « donner recevoir » qui ouvre le cœur et les consciences.

La médiation animale est à l’œuvre et je laisse les émotions s’exprimer. Les éléphantes, car peu d’éléphants à cause de leur imprévisibilité, n’ont pas toujours envie de communiquer avec nous. J’ai pu visiter une petite dizaine de sanctuaires depuis 2017. Cela a été pour moi une véritable prise de conscience de leurs conditionnements et aussi une épreuve de les voir dépendants de l’homme. Comme tant d’animaux !

L’éléphante qui est la plus présente s’appelle Wassanna. Je ne sais trop dans quel camp elle vit en ce moment mais nous sommes en lien. Elle a été déplacée dans le Sud de la Thaïlande, je crois, dans un camp éthique de Lek Chailert. Ce qui serait une très bonne nouvelle. Je suis en contact aussi avec un éléphant décédé qui s’appelait Erawan. Il a de très longues défenses. Sinon, dans les temps plus anciens d’une autre vie indienne ou Thaï, il y a un éléphant blanc qui m’appartenait que j’ai appelé Madiba en l’honneur de Nelson Mandela.

Cependant, les éléphants, dans les camps, d’après les messages que j’ai « reçus », sont assez heureux de vivre avec les Hommes si les conditions de vie sont respectueuses de leurs besoins.

En tout cas, ils sont dans l’acceptation et n’ont pas forcément envie de retourner à l’état sauvage qu’ils n’ont pas connu pour la plupart. Ils naissent en captivité et on les arrache à leur famille très tôt, trop tôt. Les mentalités changent petit à petit mais il y a tant à faire.

Dans les sanctuaires, il n’y a plus de travaux forcés, plus de nacelles sur le dos. Ils respectent le rapprochement familial, leur laisser leur petit, qu’ils puissent être en semi-liberté… manger à leur faim, avoir accès à l’eau et la boue… et de plus en plus rester à la bonne distance des touristes. Mais avec des nuances et là encore beaucoup à faire pour éduquer les mahouts, leurs gardiens.

La première rencontre en Thaïlande

J’ai pu monter sur eux à cru. J’ai senti une appartenance immédiate. Je ne le refais cependant plus pour des raisons éthiques. C’est là que j’ai entendu au plus profond de moi : « Et toi ? Que fais-tu ? Oui Toi, Tu vas revenir ! ».

J’ai pleuré toutes les larmes éléphant d’ici et maintenant, d’avant et d’ailleurs, les larmes de l’humanité, les larmes de tous les temps. Et j’ai compris l’appel et le courage qu’il me faudra. Mais j’étais ok. J’allais revenir.

Oct. 2018 et oct. 2019. C’est le moment de vivre le « Voyage en soi sur la terre des éléphants » magique et tellement enseignant. Nous allons les observer dans leur milieu naturel. Nous pouvons parfois les effleurer s’ils passent à proximité. Nous marchons à leur côté mais de plus en plus je demande qu’on soit à une bonne distance.

Certains centres nous permettent de jouer dans la boue avec eux. Tous les éléphants n’ont pas envie de ce moment mais d’autres s’y prêtent de bonne grâce. Ils nous accueillent parce que la joie est là. Je sais qu’ils acceptent une certaine interaction mais parfois ils sont las de voir trop de monde. Je choisi justement oct./nov. car il n’y a pas trop de touristes.

Je retourne à la source

Leur présence soigne mon corps, m’apaise, me réconforte… Je suis comme chez moi. Et là, la magie éléphantesque permet une belle rencontre. De celle qui vibre d’authenticité. Sigolène Bertrand, l’amie qui m’accompagne dans la « Vivance » de ce prochain voyage en 2021, m’offre un livre : « Les éléphants appellent à agir » de Astrid Clavé.

Un livre initiatique et précieux pour nourrir ma propre vocation. Je prends contact avec elle et je lui écris une longue lettre.

Je sais que cette « voie de la profondeur est cet « Oser le vivant, Naître à soi-même » me relie à vous tous et à tous les règnes. De belles synchronicités en belles synchronicités, je sens bien où est ma place. 

Confiance et constance sont mes mots favoris. Tout est parfait !

Voilà bien des directions aussi passionnantes les unes que les autres. Et je publie pour le « Référendum pour les animaux », et je publie pour la sauvegarder de notre planète, et je publie pour faire qu’ensemble nous prenions soin. Être avec soi et en accord avec soi ne peut pas se faire sans ces prises de conscience d’interdépendance et de coopération.

Alors que dire du Covid ? Que dire du confinement ? Que dire de la maladie ? Que dire de la vieillesse et de la mort ? Cela me ramène à un chapitre de mon livre sur les peurs !

La vie en nous et la prise de conscience de notre précarité

Nous sommes si vulnérables, de passage, si infimes devant Dame Nature. Ils sont puissants, gigantesques et tout aussi vulnérables et de passage. Les vieux éléphants que j’ai côtoyés m’ont enseigné l’humilité.

Ils m’ont enseigné aussi que partout et dans toutes les circonstances, je peux reprendre quelque chose de vivant. Ils sont des guides de sagesse et de générosité. A tous les âges et dans toutes les conditions, rien ni personne ne peut nous empêcher d’être qui nous sommes dans notre singularité.

Tous les âges de la vie ont leur intérêt. La vieillesse est noble et précieuse, d’autant plus pour qui sait garder son âme d’enfant car elle permet un continuum. Elle est le temps du repos et de la transmission mais aussi elle peut être le temps de la joie et du bonheur. C’est une question d’état d’esprit.

C’est aussi la question du bien-être et de la sécurité pour pouvoir se laisser vivre pleinement. Elle est le temps de léguer aux autres générations une expérience de vie unique qui fait grandir et participe à notre processus d’humanisation.

Vieillir, c’est faire le don de ses connaissances et de ses expériences pour aider au développement et à la grandeur des plus jeunes !

Pourquoi j’ai choisi de vous parler des éléphants et de ce lien si particulier que nous entretenons avec eux depuis des centaines d’années ?

Parce qu’ils m’ont montré une incroyable capacité de résilience. Pourtant, pour la plupart maltraités et coupés de leur famille, utilisés pour le travail et le tourisme, ils auraient de quoi rester éloigné de notre âme humaine.

Ils reprennent le goût à la vie dès qu’ils se sentent en sécurité dans un camp éthique, comme dans une maison de retraite. Ils font de nouveau confiance aux homme et ils reprennent goût aux jeux. Ils restent présents au groupe notamment aux plus jeunes éléphants pour leur transmettre leur savoir.

Une belle leçon de vie et d’acceptation pour mieux s’installer dans une vie apaisée parce qu’enfin, on s’occupe d’eux avec dignité. Juste retour des choses. On est vraiment au cœur d’une médiation animale !

Ils nous montrent qu’à tout moment, il est possible de restaurer ses peines, ses blessures, ses maltraitances. C’est le pouvoir de la relation. On est vraiment plongé dans un chapitre de mon livre qui concerne justement « la relation ».

Un autre vous tend la main, un espace se crée pour permettre l’expression de soi. Un regard bienveillant se pose sur vous et tout est possible pour vivre dans de bonnes conditions.

La plus puissante résilience que m’a apporté cette connexion à l’éléphant, c’est qu’au-delà de toute maltraitances, maladies, épreuves… il reste présent à sa vie aussi bien que possible. Dès qu’elles se défont ces chaînes, encore une fois, la vie est plus forte que tout et ils savent s’installer dans le bon et le doux pour eux. J’ai reçu tellement de messages en leur présence.

Pour résumé cette Alliance

Je ressens leurs émotions et je suis peinée car ils ont tous été maltraités mais je ressens aussi leur capacité de résilience et cela me donne du courage. C’est ce que je veux vous témoigner. Les animaux sont nos alliés, nos grands thérapeutes. La nature est notre thérapeute.

#Il était une fois la vie : la nature

Elle a des ressources que nous puisons et des modèles qui nous ont toujours guidé. A tous les âges, mais notamment à l’âge où l’ange peut passer et poser son baiser sur nos yeux à jamais fermés, il est encore plus impétueux de vivre comme si nous allions mourir demain. De vivre intensément. Mais l’intensité n’est pas la même à 30 ans ou à 80 ans.

Oui, les cycles de la vie sont comme les cycles des saisons. Le printemps où tout explose est, à un moment donné, bien loin de nous. Quelles ressources me restera-t-il ? Juste le souffle de mon âme mais un joyeux souffle si j’ai pu vivre une vie choisit et non subit ou si j’ai pu faire de mes épreuves une force de vie et de dépassement. Pour le reste pardonner et se pardonner permet un grand réconfort.

C’est bien cela qui nous différencie de l’animal, et même de l’éléphant si proche de nous par son mode de vie : c’est notre capacité d’abstraction, de sublimation et langagière. Avec les dernières recherches scientifiques, nous savons que les animaux ont entre eux leur propre langage.

La communication animale est une communication intuitive et subtile qui permet d’accéder à une coopération de cœur à cœur, d’âme à âme.

Quand les animaux vous accompagnent, ils vous guident bien plus que vous pouvez le penser car ils ont le secret de savourer l’instant présent.

C’est ce qui est proposer dans ce que l’on nomme la médiation animale ou zoothérapie. Partout en France, de nombreuses institutions le mettent en place pour le plus grand bonheur des résidents.

Il est possible de le vivre avec bon nombre d’animaux. Je suis touchée par le déploiement aujourd’hui de nombre d’initiatives pour réhabiliter les animaux comme des « êtres sensibles ».

Je me laisse toucher par la candeur d’un animal et je sais que c’est le propre de tous les humains qui se laissent rencontrer par leur regard. Pour moi, c’est une Alliance de tous les temps. Ce bonheur est à la portée de tous et je me réjouis de cet élan de coopération qui se met en marche pour ne pas dire un élan d’amour.

L’alliance avec les animaux

L’Alliance est le socle de notre évolution en conscience, en amour et en liberté. Les animaux sauvages, les plus petits (abeilles) comme les plus grands (éléphants), ont aussi tant à nous apporter. Ce ne sont pas nos anciens, qui viennent beaucoup des milieux ruraux, qui vont me contredire. Quel bonheur de vivre au rythme de la nature et que chaque règne soit respecté.

La tendance qui se développe, c’est de remettre de réhabiliter la relation homme/Animal.  Elle permet de proposer un contact sécurisant, chaleureux et joyeux. C’est une vraie connexion bienveillante et agissante sur le plan psychologique. Mais aussi sur le plan physique car elle permet de se mobiliser pour caresser un cheval, un chien, un chat et pourquoi pas une chèvre, un lama…

Signons tous pour le Référendum pour les animaux !

#Il était une fois la vie : la vieillesse

Elle a ses lettres de noblesse. Est-elle pour autant synonyme de sagesse ? Permet-elle un retour en soi au plus près de la nature dans un grand élan d’humilité et de simplicité ?

J’ai choisi ce thème qui pourrait passer pour incongru dans cet article « Il était une fois la vie » ! Mais, je viens de lire un article de Marie de Hennezel : « L’épidémie du covid porte à son paroxyme le déni de mort ». 

Alors je fais le lien avec mes propres mots. La vie, la mort en chaque instant… Tiens, un autre chapitre de mon livre.

La question est pourquoi notre société bafoue « il était une fois la vie » jusqu’au dernier souffle ? Pourquoi cette transmission est coupée et que nos anciens sont dans le brouillard de leur isolement, soit placés, soit médicamentés ? Eux aussi ont tant à nous dire ! C’est pour cela que la médiation animale se développe beaucoup dans les Ephad. Il n’y a pas besoin de mots pour se relier de coeur à coeur !

Vieillesse

C’est un mot si peu glorieux et pourtant témoin de notre vivant qui a tenu vaillamment chaque échéance de la vie. Oui, vous pouvez en être fiers. À l’aube de rencontrer l’ange, pouvez-vous contacter une joie de vivre et le bonheur de ce qui a été vécu ? Tout dépend des épreuves sans doute ! Nous sommes illimités dans notre finitude.

C’est à dire que jusqu’à notre dernier souffle, nous pouvons trouver la beauté et la joie en toute chose. Mais à un moment cela reste plus en secret. Au creux de nous, les années apaisent le vouloir, le faire, l’obligation de plaire et du résultat. L’égo lâche et laisse place à ce qui est en vérité.

L’idée est même de se « foutre la paix » et qu’on nous foute la paix. Tout à l’écoute de chaque cellule qui s’éteint, de chaque organe qui ralentit, d’une respiration qui chuchote qu’il est temps.

Les animaux savent bien cela

Ils savent le moment venu et ils savent se cacher pour mourir. Non pas de désespoir mais pour privilégier un moment ultime : le grand passage. Dans l’ordre des choses et dans l’idée d’avoir fait de son mieux. Là, j’extrapole. Mais quand même, ils nous ramènent à notre véritable nature et plus encore dans ce moment de grande vulnérabilité qu’est la vieillesse.

Nous pouvons être reconnaissants de ce que la nature nous prodigue. Elle permet une puissante résilience dans bien des situations. De l’infiniment petit à l’infiniment grand, nous trouvons toujours un réconfort en observant cette beauté que nous offre notre planète.

J’ai reçu ce message dans un temps de marche en silence

« Écoutes enfant de la Terre, écoutes ce que j’ai à te dire et il chuchota à mon oreille : Regarde bien autour de toi. Regarde cette diversité́ dans laquelle nous vivons. Nous sommes gâtés. Il y a tant et tant d’espèces animales, végétales… Bénis cette profusion. Prends soin de ce cadeau miraculeux. A chaque fois que tu poses un regard aimant et reconnaissant, tu t’offres un espace de réconciliation. A chaque seconde où tu ressens ton cœur s’ouvrir quand tu observes la beauté́ de toute chose, tu bénis notre planète et tous ses règnes.

Lorsque tu portes ton attention sur la beauté́ et que tu prends la mesure de la générosité́ de notre Nature, tu lui redonne ses lettres de noblesse. Tu prends conscience du soin qu’elle demande et du miracle de la vie. Il n’y a pas de petites actions pour prendre soin de toi et de ton environnement.

Je te donne le secret du bien vieillir : être en conscience de ta responsabilité sur le vivant, c’est aimer et s’aimer. C’est avancer sur le chemin de la vie avec grandeur et rester en bonne santé en se servant avec justesse et parcimonie des dons de la nature. »

L’éléphant continue et me dit : « Rappelle-toi des histoires qui te faisaient rêver petit enfant et retrouve la joie que tu éprouvais. Les animaux ont toujours éveillé ta curiosité et leur beauté est un cadeau du ciel. Ils t’ont reconnecté à ton instinct et à ta nature profonde…

Je me rends compte à quel point tu as besoin de trouver des espaces de créativité et de ressourcement qui te permettent de te poser autrement en quittant le regard des autres. Mais c’est surtout quitter ton propre regard souvent jugeant et limitant.

Vivre ce temps avec la médecine de l’éléphant est comme une parenthèse. Le jeu est vite là, la joie et l’énergie de vie. Tout est là pour un voyage intérieur. Tu peux te connecter tous les jours à cette profondeur. Le jeu ramène à des tendres souvenirs de l’enfance. Délivre ce message auprès de ton peuple et il aura le secret de sa longévité et de sa puissance. »

La médecine de l’éléphant est un réservoir de bon sens

Je me rends compte des similitudes avec notre propre style de vie, dans la longévité, dans l’art de se soigner et de prendre soin de leur corps et des leurs. Quand je les observe, je vois tous ces points communs. Cependant, je vois aussi que nous nous éloignons de cette simplicité d’être avec nos modes de vie citadins.

Il est vrai qu’il est difficile de se baigner tous les jours et de jouer dans l’eau et la boue. Comme il est bon de les voir s’asperger. Ils se parlent d’ailleurs. J’ai toujours l’impression d’être à la terrasse d’un café où les langues se délient pour parler de la pluie et du beau temps.

Quand j’ai besoin de revenir au plus près de moi, je me reconnecte à leur enseignement. Notamment pour gérer des moments de stress, je marche en conscience, un pas après l’autre dans la sensation de mes pieds.

Je prends le temps d’écouter et d’analyser avant d’agir

Une façon de ne pas se mettre dans des situations complexes. Je garde confiance et je reste en lien avec mes proches, sources de joie et de bonheur. Lorsque je m’assois à côté d’un éléphant ou que je marche tranquillement à leur côté, je vis un moment de grâce et de quiétude dans la simplicité d’une rencontre évidente.

Oser cette rencontre pour prendre conscience de nos ressources !

Oser cette rencontre pour Naître à soi-même comme un pas de plus vers la liberté d’être !

Mieux se connaître, se reconnaître, s’accepter et s’autoriser…

Mon rêve de petite fille

Je poursuis mon rêve de petite fille et, avec tout ce qui a été là pour moi pendant ce premier demi-siècle d’Oser le vivant, j’ai la ferme intention de continuer à transmettre le plus positif de notre humanité pour une réconciliation avec soi-même et avec tous les règnes.

Mon rêve d’un monde meilleur où le bien-être serait à la portée de tous est un rêve d’Alliance. Oui, j’ai su garder mon âme et mon cœur de la petite fille touchée par le regard désespéré de ces animaux dans les zoos.

Il était une fois un chat, un rouquin que j’avais appelé Billy. Il m’a quitté il y a 3 ans à l’âge de 15 ans. C’était un chat-thérapeute…

Dans ma vie il y a l’éléphant-thérapeute et le chat-thérapeute. Et vous ? Quel est votre animal de prédilection pour vous sentir en sécurité, pour reprendre confiance ? Pour vous sentir responsable en prenant soin de lui ? Pour vivre une complicité hors du commun qui éveille vos sens et votre curiosité ?

Que tous nous puissions vivre cette rencontre de cœur à cœur ! Ici ou ailleurs ! Naître à nous-même ne peut pas être sans ce collectif à quatre pattes car le bonheur est dans la nature !